JAMAIS MIEUX SERVI QUE PAR SON LIT
En réalité, il ne suffit pas de sentir bien et en confiance pour dormir dans un autre lit que le sien. Des chercheurs de l’Université de Brown (R.I, USA) ont déniché pour nous le pourquoi du comment :
JAMAIS MIEUX SERVI QUE PAR SON LIT !
Qui n’a jamais exulté en ouvrant un bon cadeau pour une nuitée dans un 5* ?
« Découcher » sonne bien souvent comme un air de vacances. Nous n’avons pas les contraintes de la maison à gérer et bienvenue au lit qui s’offre à nous, promesse d’une belle nuit étoilée, placée sous le signe de la sérénité.
Mais comme pour noircir le tableau, il semblerait que la vérité diffère quelque peu.
En réalité, il ne suffit pas de sentir bien et en confiance pour dormir dans un autre lit que le sien. Des chercheurs de l’Université de Brown (R.I, USA) ont déniché pour nous le pourquoi du comment :
Lorsque l’on ne dort pas dans son propre lit, ou du moins dans un endroit habituel, nous sommes victime de ce qu’on appelle « l’effet première nuit ». Loin d’être le titre du nouveau best-seller de l’été, ce phénomène nous permet d’appréhender notre cerveau, et plus particulièrement son hémisphère gauche tel un veilleur de nuit.
Plus concrètement, il dort beaucoup plus légèrement que le droit : il réagit aux stimuli extérieurs (bruits, lumières…), restant alerte face aux dangers potentiels et à l’inconnu. De surcroît, nos jumeaux cérébraux dorment en alternance pour que le gauche puisse faire correctement son job. Notre cycle de sommeil est donc hachuré par plusieurs micros réveils et perturbé par des positions inconfortables et des rêves aux tendances bizarroïdes… et ce, malgré une bonne qualité de literie, un environnement sécurisant ou encore un climat tempéré.
Il a cependant été constaté que cette manifestation est à son paroxysme la première nuit, et qu’elle s’atténue fortement dès la seconde. Il existe également des éléments qui peuvent aider à améliorer la situation : par exemple, prendre son oreiller ou ses draps (l’odeur reconnue de sa lessive est rassurante)…
La bonne nouvelle est que nous ne sommes pas seuls (promis nous ne parlerons pas d’aliens dans les prochaines lignes) : les mammifères marins sont les premiers à avoir été observés sur ce type d’étude. Notamment les dauphins, dont les deux hémisphères dorment en alternance pour que le gauche puisse prendre le dessus lorsqu’il est temps de remonter à la surface pour respirer.
Gardez-le en tête au cas où cela tombe dans une partie de Trivial Pursuit®, qui sait, ça pourrait vous aider à conquérir le camembert rose !
La conclusion de cette étude américaine publiée dans la revue scientifique Currency Biology rassure tout de même les adeptes : plus on découche, plus on s’éloigne des effets indésirables de la « première nuit ». Serait-ce l’équation secrète ?
Quoi qu’il en soit, n’hésitez pas à venir rencontrer nos experts litiers qui vous conseillerons sur les possibilités qui s’offrent à vous, pour plus de confort, même loin de chez vous !
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